Comment améliorer votre concentration au bowling ?

Traduction d’un article de Rich CARUBBA dans bowlingball.com du 16 janvier 2025.


Améliorer votre niveau de concentration est essentiel pour rester performant quand vous êtes sous pression. Beaucoup de joueurs n’arrivent pas à rester concentrés à cause de diverses distractions et challenges en compétition. Apprendre à minimiser ces distractions et maintenir un mental fort peut améliorer de façon significative votre niveau de jeu.

L’une des clés pour améliorer votre concentration est d’identifier les éléments critiques de votre jeu et des conditions de jeu auxquelles vous êtes confronté. Si c’est une compétition longue, rester concentré pendant toute la durée du jeu est impossible. Par contre, conserver votre énergie mentale pour les moments qui comptent est possible, comme à chaque fois que vous vous préparez à lancer la boule. Evitez les conversations inutiles, évitez de regarder les scores sur les écrans ou d’observer les autres joueurs en attendant votre tour. Ces distractions pompent votre énergie et réduisent votre capacité à rester dans votre bulle. Par contre, se concentrer sur des éléments clés de votre jeu physique, tel que la visée ou le lâcher pour maintenir de la régularité peut améliorer vos performances.

Eliminer les distractions et rester concentré sur l’exécution.

Regarder l’affichage des scores est contreproductif. Beaucoup de coachs préfèrent que les joueurs restent concentrés sur l’exécution de chaque lancer plutôt que d’être préoccupés par les scores.

La clé du succès au bowling est de surmonter les challenges physiques et les évolutions des conditions de jeu en conservant son attention sur les facteurs que vous pouvez contrôler.

Identifiez 2 ou 3 aspects de votre technique et gérez-les à chaque lancer. Que ce soit garder vos yeux sur votre repère, garder un rythme soutenu ou assurer un lâcher propre, vous concentrer sur des éléments simples mais efficaces permet de meilleures exécutions. Avoir trop de pensées peut perturber votre capacité à être régulier et provoquer des erreurs.

Développer une routine de préparation du lancer.

Les joueurs qui réussissent développent une routine mentale pour rester concentrés. Gérer l’évolution des conditions de jeu entre les frames et choisir les ajustements est une compétence essentielle. Penser à votre alignement et à la position de votre repère de visée avant de monter sur l’approche vous permet d’avoir un plan clair à l’esprit avant le lancer.

Votre cerveau fonctionne comme un ordinateur, gérant les informations que vous lui donnez. Si vous ne lui donnez que de vagues instructions sans être concentré, les résultats peuvent être irréguliers.

Entraîner votre cerveau à visualiser votre repère et la trajectoire de votre boule et vous entraîner à donner des instructions précises va améliorer votre précision et votre régularité.

Outils efficaces pour s’entraîner mentalement.

Un exercice efficace consiste à dire tout haut le numéro de la latte sur laquelle passe votre boule au niveau des flèches par exemple. Pendant les boules d’essai, si vous visez la 10ème latte et que vous passez sur la 9ème ou la 11ème, dites-le à voix haute. Cette méthode permet d’augmenter sa prise de conscience sur la précision et aide à affiner vos compétences de précision. En renforçant cette habitude, votre cerveau deviendra capable de faire de subtiles corrections pour améliorer la régularité de vos lancers.

Un autre exercice efficace, consiste à visualiser. Avant chaque lancer, prenez une respiration profonde, visualisez la boule roulant sur la trajectoire prévue et réussissant un strike dans la poche. Cette technique renforce la concentration et la confiance, réduisant anxiété pendant la compétition.

Conclusion : la clé pour être efficace au bowling.

La concentration au bowling est une compétence qui nécessite un entraînement continu. En éliminant les distractions, en développant une approche structurée et en entraînant votre cerveau à se concentrer sur l’exécution plutôt que sur le résultat, vous pourrez améliorer vos performances quand vous serez en situation de pression. Pratiquer un entraînement mental pendant les sessions d’entraînement permet d’être plus concentré pendant les compétitions.

Alignement sur un nouveau huilage

Traduction d’un article de Erik VERMILYEA dans National Bowling Academy du 18 septembre 20205.

Les huilages actuels sont les plus complexes auxquels les joueurs ont eu à faire face jusqu’à présent. Que vous soyez un joueur de ligue ou de compétition, s’aligner correctement et efficacement peut s’avérer difficile.

Erik Vermilyea a développé une méthode pour s’aligner en 5 lancers pendant la durée des boules d’essai, avant que la compétition ne commence.

C’est ce que nous allons voir dans cet article.

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Douleurs au genou.

Les causes, les remèdes.

Les causes possibles :

  • Le pied de glisse et le genou ne vont pas dans la même direction.
  • Le joueur ne peut pas tenir en équilibre au lâcher et le pied saute en fin d’approche.
  • Le pied est trop tourné et n’est pas orienté vers la trajectoire de la boule.
  • La jambe côté boule (de poussée) est lancée trop loin derrière la jambe de glisse et fait pivoter le corps.
  • Trop de flexion du genou de la jambe de glisse pendant le lâcher.
  • Le genou de la jambe de glisse avance trop loin pendant le lâcher (au-delà de la pointe du pied).
  • Le Timing oblige le jouer à se jeter à la ligne de faute car la boule revient trop tôt.

Le genou et le pied de glisse ne vont pas dans la même direction

et la jambe de poussée passe trop loin sur le côté ce qui vrille le genou.

Les remèdes :

  • Revenir à une posture classique au lâcher.
  • Posture au lâcher avec le genou plus au-dessus du pied de glisse, une légère flexion du genou pour amortir la fin de l’approche et une jambe de poussée à 45° par rapport à la ligne de faute.
  • Amélioration du timing pour ne pas se jeter à la ligne de faute sur le dernier pas.

Méthode de travail :

Travaillez la posture à la ligne de faute. Mémorisez les nouvelles sensations et cherchez à les retrouver en faisant d’abord le dernier pas en lançant doucement la boule, puis une approche lente complète sans chercher à accélérer la boule, puis petit à petit augmentez votre vitesse d’approche et votre vitesse de boule.

Mal de dos au bowling

Traduction d’un article de Erikas Jansonas du 16 novembre 2025.

Le mal de dos (lombalgie, zone des lombaires) est devenu l’un des problèmes physiques les plus communs au 21ème siècle et le bowling n’y échappe pas.

Le mal de dos au bowling est plus fréquent qu’on ne le pense. Beaucoup de joueurs souffrent de douleurs, raideurs ou blessures sérieuses. Si ce n’est pas traité, ça peut nuire à votre jeu, faire manquer des compétitions ou provoquer de longs arrêts.

Dans cet article, nous allons voir ce qui génère des problèmes de dos et comment les prévenir. Nous allons voir aussi des trucs pour gérer vos douleurs et rester solide sur les pistes.

Les causes du mal de dos.

Le bowling vous oblige à bouger votre corps de façon inégale. La plus grosse partie de la tension s’applique sur le côté dominant. Ce qui entraîne des déséquilibres musculaires, avec un côté plus utilisé que l’autre.

Au bout d’un moment, ce déséquilibre crée de la pression sur votre colonne vertébrale et sur le bas du dos. C’est l’une des causes communes du mal de dos.

Une autre cause majeure est la tension musculaire.

Un mouvement brusque ou forcé peut provoquer une tension douloureuse, comme une extension rapide pendant le lâcher. Il peut aussi créer une contracture musculaire, un problème de ligament ou de tendon dans le bas du dos.

Les joueurs de bowling ne sont pas tous des athlètes, aussi les blessures sont-elles inévitables. Les joueurs reviennent souvent trop tôt sur les pistes et les blessures anciennes pas encore guéries peuvent entraîner des douleurs de dos.

Amélioration de la position du corps au lâcher.

Depuis une position au début où l’épaule côté boule est en sur-rotation, avec la tête qui tire l’épaule droite vers le haut, causant une déviation au niveau des lombaires et une position faible de la main.

Vers une position où la colonne vertébrale est en ligne avec la jambe, la tête est restée au-dessus du bras et de la boule, améliorant la position de la main au lâcher ce qui va permettre un meilleur mouvement de boule et éviter des douleurs lombaires au bout d’un moment.

La position de la boule n’a pas changé par rapport à la jambe d’appui.

C’est la position du haut du corps qui a changé.

Répartition de l’huile sur la piste

La piste proprement-dite peut être divisée en 3 parties de 20 pieds chacune (6,1 m) : la tête, le milieu et la fin. Ce découpage, vous aidera à mieux observer les réactions de vos boules.

La tête de piste : le 1er tiers de la piste est la partie la plus huilée (surtout sur les 20 lattes du milieu) car il faut protéger la surface de la piste de la friction générée par le choc des boules. C’est la partie où il y a le moins de friction entre la boule et la piste. C’est donc là que la boule a le plus de vitesse. Au fil du jeu, la tête de piste s’assèche, l’huile étant absorbée par les boules réactives, la friction augmente et les boules commencent à perdre de la vitesse et à réagir plus tôt, les joueurs doivent trouver des solutions pour s’adapter (voir chapitre 3-7).

En ce qui concerne les pistes en bois, cette partie est en érable. Cette zone est très glissante et potentiellement dangereuse si vous dépassez la ligne de faute.

Le milieu de la piste (mi-piste) : le deuxième tiers de la piste est moins huilé que le premier. Il n’y a pas de choc dans cette zone et les boules sont encore en train de glisser. Le huilage s’arrête en général à la fin de cette 2ème partie de la piste, souvent entre 39 et 41 pieds de la ligne de faute.

Pour les pistes en bois, cette partie est en pin. L’épaisseur de la fin du huilage est dégressive.

Shéma de représentation du huilage

La fin de piste : Le dernier tiers de la piste n’est pas huilé. Cette partie est sèche au début du jeu. Par la suite, au fur et à mesure des parties jouées, des traces d’huile, appelées transferts, sont déposées par les boules et peuvent intervenir sur leur réaction.

Pour les pistes en bois, cette partie est en pin.

Réactions de la boule

Une étude scientifique réalisée par la fédération américaine (l’USBC) a montré que la boule passait par 3 phases à partir du lâcher jusqu’à l’impact dans les quilles.

  1. Phase 1 : La boule glisse sur la partie huilée. Elle évolue autour de l’axe de rotation généré par le lâcher. Cette phase est appelée PHASE DE GLISSE
  2. Phase 2 : Au fur et à mesure que la boule avance sur la piste, elle commence à rencontrer de la friction, elle perd de la vitesse et l’orientation de son axe se modifie. Cette phase est appelée PHASE DE CROCHET
  3. Phase 3 : L’axe atteint 0°, la boule finit avec une trajectoire rectiligne. Cette phase est appelée PHASE DE ROULE